Fils d'Ariane

University : Main content

Titre de page

Soutenance de thèse de Marion PESTY

Contenu de la page principale

drapeau UK

Date -
Heure 14h00 - 17h00
Adresse

Salle Max Jacob - Centre International Universitaire pour la Recherche
1 rue Dupanloup – 45000 ORLEANS
France

Contact
Ecole Doctorale Sciences de l'Homme et de la Société
Lien http://www.univ-orleans.fr/fr/univ/recherche/temps-forts/soutenances-de-theses-…

De nombreuses études ont démontré que les apprenants français de l’anglais peinent à acquérir une bonne prononciation de cette langue. Leur maitrise des segments, mais aussi celle de la prosodie de l’anglais reste le plus souvent très fragile, malgré un apprentissage précoce de la langue en milieu scolaire puisque les élèves français débutent l’apprentissage de l’anglais dès le CP. Ceci est surprenant puisque le Ministère indique dans ses directives au niveau national vouloir rendre prioritaire l’enseignement de l’oral dans les classes de langues. La littérature suggère que ce faible niveau serait dû à un enseignement dont la composante phonétique serait quasi-absente, notamment en raison d’une non-formation des professeurs en didactique de la prononciation. Ainsi, nous avons souhaité dans cette thèse mener une étude expérimentale dont le but était de voir s’il était possible d’intégrer cette composante au programme efficacement et de manière à la fois utile pour les élèves et pour l’enseignante. Pour cela, deux classes de seconde orléanaises ont été sélectionnées. L’une d’entre elle a suivi à raison d’une heure par semaine un entrainement renforcé en phonétique pendant 10 semaines, et l’autre non. Trois sessions d’évaluation réparties sur 22 semaines ont permis d’établir la progression de la qualité d’anglais oral des élèves des deux classes, et donc de tester l’efficacité de l’entrainement prodigué. Les résultats suggèrent que l’entrainement proposé aux élèves de la classe testée leur a permis d’améliorer significativement leur prononciation de l’anglais, tandis que l’enseignement classique qu’ont suivi les élèves de la classe témoin n’a pas rendu possible une telle progression.