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L'Extension universitaire

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Qu’est-ce que l’Extension universitaire ?

Parmi les missions attribuées à l’Université moderne (formation initiale et continue tout au long de la vie, insertion professionnelle et promotion sociale, recherche, diffusion de ses résultats et de la culture humaniste, coopération et échanges internationaux, plus récemment contribution à l’"économie de la connaissance" ou à la "ville de la connaissance" ; Veltz 2007, Railean et al. 2012, Endrizzi 2017, CPU 2019), l’extension universitaire (encore appelée service à la communauté, ou service aux collectivités au Québec par exemple ; Thill & Warrant 1998, Pena-Vega & Morin 2003, Tremblay & Freire Vieira 2012, Bussières et al. 2018, UQÀM 2019) est celle qui est le moins souvent, voire pas du tout mise en avant en tant que telle en France. Pourtant différents types de recherches "participatives" (Houllier & Merilhou-Goudard 2016, Chlous et al. 2017) ou les universités populaires (Richez 2018), par exemple, sont des formes d’extension universitaire qui y sont bien développées. Et l’extension universitaire dans le domaine des sciences de la nature et de l’environnement et de l’ingénierie géo-environnementale va devenir de plus en plus indispensable face aux changements planétaires et sociétaux globaux, en cours et surtout à venir (Bihouix 2014, Servigne & Stevens 2015, Steffen et al. 2015a, b), notamment en matière de gestion durable de la ressource en eau (de Lacaze 2013, Falkenmark et al. 2019, WEF 2019), avec la nécessité de relocaliser l’ensemble des compétences et des activités humaines, de mieux les ancrer dans les territoires, de répondre aux besoins de ceux-ci tout en privilégiant les solutions respectueuses de la nature, fondées sur elle, et socialement acceptables (Harding 2001, Matteucci et al. 2012, Tremblay & Freire Vieira 2012, Dankel et al. 2017, Servigne et al. 2018, Bihouix 2019).

L’extension universitaire fait par contre l’objet de débats, de colloques et de réalisations concrètes depuis la fin du XIXe siècle dans d’autres pays européens comme l’Angleterre ou la Belgique, ainsi que sur le continent américain, en particulier au Brésil et au Canada (Pellisson 1911, Pena-Vega & Morin 2003, Tremblay & Freire Vieira 2012, Rubião 2013). C'est une conception étendue de la responsabilité sociale et environnementale de l'Université, née de la prise de conscience que les activités de recherche, et d’enseignement de leurs méthodes et de leurs résultats, s’exercent dans des sociétés et des environnements naturels qui les dépassent, les induisent, les permettent et les orientent, et sont impactés par elles en retour (Rubião 2013, Bussières et al. 2018), ce que les conséquences environnementales et sociales déjà visibles des changements globaux rendent désormais patent en ce début du XXIe siècle (Latour 2015). L’extension universitaire participe de fait à une conception de l’Université alternative (Thill & Warrant 1998, Pena-Vega & Morin 2003, Tremblay & Freire Vieira 2012, Rubião 2013, Bussières et al. 2018), à la fois à sa vision traditionnelle comme tour d’ivoire dévolue au pur savoir (Leys 2006), comme aux tendances plus récentes à la limiter à être une école supérieure de formation professionnelle laissant la recherche et l’expertise à des organismes extérieurs (Tortonese 2007) ou à la transformer en simple service à l’expansion économique et aux entreprises (Testard 2007, Veltz 2007), mais pouvant permettre de les englober pour les dépasser dans une perspective à la fois holistique, environnementale, territoriale et sociale (Thill & Warrant 1998, Pena-Vega & Morin 2003, Tremblay & Freire Vieira 2012, Wack et al. 2019).


CETRAHE et l’Extension universitaire

CETRAHE s’inscrit parfaitement depuis sa création dans ces nouvelles missions d’extension que l’Université va devoir assumer de plus en plus dans les années et le siècle qui viennent, en remplissant des missions de service à la communauté et aux collectivités (locales, parcs et réserves naturelles, entreprises à forte empreinte territoriale comme les carriers ou l’industrie chimique, associations et communautés de riverains, de consommateurs ou de citoyens…) par ses contributions à une meilleure connaissance en matière d’accès à, et de qualité de l’eau potable, de gestion durable de la ressource en eau et des milieux humides et associés, et de l’environnement au sens large, et de large diffusion de ces connaissances, à travers l’ensemble de ses missions et de ses activités :

  • R&D propre ou en partenariat avec des entreprises ou des EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) comme le BRGM,
  • collaboration à la recherche et à la communication académiques (articles dans des revues à comité de lecture, communications orales, posters, rapports publics…) et aux Services Nationaux d’Observation (SNO) de l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du CNRS pilotés localement par l’Observatoire des Sciences de l’Univers en région Centre (OSUC : SNO Tourbières, site Val d’Orléans du SNO Karst), 
  • formation continue dans un domaine qu’elle est la seule à proposer en Europe francophone (en collaboration avec un partenaire belge, European Water Tracing Services, Aquapole de l’Université de Liège, le BRGM et le bureau d’études Calligée),
  • appui à la formation initiale (cours, travaux pratiques, encadrements de projet, accueils en stage…), notamment des élèves-ingénieurs de la spécialité Génie civil et géo-environnement de Polytech’Orléans, qui se destinent aux travaux publics et à l’ingénierie géo-environnementale de la ville et des territoires durables, et des étudiants suivant le Parcours Géomatique-Limnologie-Environnement-Territoires du Master Géographie, Aménagement, Environnement et Développement de l’Université d’Orléans,  
  • expertise et transfert en direction des services techniques des collectivités, des syndicats intercommunaux, et des entreprises, en particulier les bureaux d’études et d’ingénierie répondant à la commande publique en matière de gestion de l’eau et de l’environnement,
  • diffusion, partage et échanges des savoirs scientifiques avec les amateurs, les associations naturalistes et de riverains (Amis des sources, Spéléologie Subaquatique Loiret, Association Syndicale de la Rivière du Loiret…), les consommateurs, le grand public, les gestionnaires, les donneurs d’ordre et les élus,
  • création et mise à jour régulière enfin, de ce site Internet, où l’ensemble de ces publics (professionnels, chercheurs, enseignants de tous niveaux, étudiants et élèves, donneurs d’ordre, élus, environnementalistes, naturalistes, riverains, consommateurs…) peuvent trouver des publications de tous types, des posters, des vidéos, des références et des liens sur toutes les problématiques touchant au traçage hydrogéologique et à la qualité des eaux et des socio-hydrosystèmes étudiés par la cellule.

Exerçant une grande part de ses activités sur le territoire d’Orléans Métropole, du Val d’Orléans et de la région Centre - Val de Loire (Petite Beauce, Perche vendômois, Brenne, Sologne…), CETRAHE contribue également à la connaissance et à la gestion de l’eau et de l’environnement d’autres territoires métropolitains, comme le Parc Naturel Régional des Grands Causses (Jozja 2014), ou Le Havre Seine Métropole et le Syndicat Mixte des Bassins Versants Caux Seine à travers des collaborations avec le bureau d’études IDDEA et l’Université de Normandie à Rouen (Hauchard et al. 2019). Elle transfère par ailleurs internationalement ce savoir-faire au bénéfice de son développement dans d’autres territoires, à travers sa formation continue unique en Europe francophone (Défarge et al. 2016) ou sa collaboration, sous l’égide de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau du Maroc (ONEE) pour l’acquisition locale de compétences en matière de traçage, leur application à la délimitation des périmètres de protection des captages dans les aquifères de la région du Sahel de Safi, et la création d’un laboratoire d’expertise en la matière à l’échelle de l’Afrique francophone.


L’Extension universitaire en traçage hydrogéologique et analyse de la qualité des eaux

L’une des particularités de la méthode traçage est qu’elle a une origine relativement ancienne (les 1ers tests véritablement scientifiques ont été réalisés en Suisse et en Allemagne dans les années 1870 ; l’une des 1ères opérations en France, par Marboutin en 1901, déjà dans le Val d’Orléans, pour prouver la contribution de pertes de la Loire aux sources du Loiret ; Käss 1998, Jozja et al. 2010), tout en gardant toute sa pertinence à l’heure actuelle avec même un fort potentiel de développement, d’amélioration de ses performances et d’élargissement de ses applications, aussi bien dans son domaine hydrogéologique d’origine, où elle est encore insuffisamment mise en œuvre, que dans d’autres domaines scientifiques et techniques comme la dépollution des sols, l’évaluation des impacts environnementaux des aménagements et des industries, la gestion des risques naturels (comme le risque fontis : Perrin et al. 2016), ou la surveillance des canalisations, des bâtiments et des ouvrages de génie civil. C’est l’exemple-même d’une technique "low tech" (Bihouix 2014), restant la seule à même de prouver de manière certaine des liaisons hydrauliques, et pour partie qualitative car basée sur de la visualisation, non seulement sur le terrain ou sur site (souvent comparée, pour la géologie, aux rayons X en médecine ; Käss 1998), mais également au laboratoire à travers ses méthodes d’identification et de quantification spectroscopiques. Cela n’empêche pas ses évolutions numériques en termes de développement de logiciels d’aide au dimensionnement et à l’interprétation des données des opérations de traçage comme TRAC (Gutierrez et al. 2013), ou la bancarisation de ces données pour leur mise à la disposition du public, des élus, des gestionnaires, des praticiens et des chercheurs à travers la Base de Données des traçages hydrogéologiques des Systèmes d’Information pour la Gestion des Eaux Souterraines (SIGES) du BRGM (Salquèbre et al. 2016), deux projets accélérés localement en grande partie grâce à la création et à l’existence de CETRAHE, et auxquels la cellule a collaboré et continue de collaborer avec le BRGM notamment.

En matière environnementale, et en particulier de ressource en eau en raison de ses forts enjeux de santé publique, à côté de la réflexion théorique, du traitement des "big data" et des besoins de modélisation prédictive, l’Université se doit de prêter également attention aux problèmes et aux recherches de solutions immédiates et à court terme, et le devra de plus en plus face à l’augmentation de ces problèmes et de l’urgence à devoir les traiter. Pour renverser la mise en garde d’Aldo Leopold en 1949, il faut maintenant se préoccuper non seulement de la santé de la Terre, mais également pratiquer l’art de la médecine de la Terre, ce qui nécessite par ailleurs d’y introduire une éthique (Matteucci et al. 2012). Dans ces domaines cruciaux et sensibles, ces diagnostics et recherches appliquées nécessitent l’apport d’expertises académiques indépendantes, les bureaux d’études ou de contrôle et les entreprises commerciales de manière générale ne pouvant être laissés seuls face à ces enjeux, car, quel que soit leur professionnalisme, ils sont logiquement soumis à des contraintes de rapidité et de profit de plus en plus fortes. C’est à travers ce type d’expertise que l’Université devrait même la dépasser et s’ouvrir à la confrontation et la mise en relation avec les autres savoirs, professionnels, administratifs, politiques, coopératifs, associatifs, amateurs, locaux, qualitatifs, intuitifs, pour faire face aux problèmes, et à l’urgence à les affronter, de socio-hydro-écosystèmes par nature complexes, à l’évolution incertaine, irréductibles à la seule quantification et à forts enjeux sanitaires et sociaux (Funtowicz & Ravetz 1994, Goodwin 1999, Harding 2001, Frodeman 2013, Dankel et al. 2017, Egan 2017, Larousserie 2017, Servigne et al. 2018).

Structure de référence unique en France dans le domaine du traçage artificiel, CETRAHE permet l’existence d’une telle expertise indépendante, ouverte, coopérative, pragmatique, axée sur la qualité des résultats scientifiques et des messages pédagogiques, et de leur impact environnemental et sociétal, et non soumise à des obligations de réaliser des marges financières, de compétition économique ou intellectuelle, ou de "performance" académique, et qui contribue à son échelle à éclairer la décision publique, au respect de l’environnement et de la santé, à l’évolution positive des territoires et notamment de celui dans lequel elle est implantée, à l’activité économique, au mieux-être social et aux progrès de la science et de la culture.

 

Références et liens

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Bussières D. Chicoine G. Fontan J.M. Kurtzman L. de Grosbois S. Létourneau-Guillon G. Lizée M. Pelletier M. Riverin J.A. van Schendel G. Vanier C. 2018. La Coconstruction des connaissances : l’expérience du Service aux collectivités de l’UQAM. Une inspiration majeure pour le TIESS. Université du Québec À Montréal & Territoires Innovants en Economie Sociale et Solidaire, 106 p.    

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Endrizzi L. 2017. Recherche ou enseignement : faut-il choisir ? Dossier de veille de l'IFÉ 116, ENS de Lyon, 48 p.   

Falkenmark M. Wang-Erlandsson L. Rockström J. 2019. Understanding of water resilience in the Anthropocene. Journal of Hydrology X 2, 100009, 13 p.

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