Karim Abed-Meraim, Professeur à l’université d’Orléans et chercheur du laboratoire PRISME a été nommé membre senior de l’Institut Universitaire de France
Karim Abed-Meraim, Professeur à l’université d’Orléans et chercheur du laboratoire PRISME a été nommé membre senior de l’Institut Universitaire de France (IUF) à compter du 1er octobre 2021, pour une durée de 5 ans. Karim a rejoint PRISME en 2012 et est actuellement affilié à l’équipe ‘Signal’ où il mène ses travaux de recherche en traitement du signal et certaines de ses applications en radioastronomie, biomédical et télécommunications.
Pour rappel, l’IUF est un institut d’excellence, qui a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités françaises et de renforcer l'interdisciplinarité (voir https://www.iufrance.fr/ pour plus de détails).
Les candidats sont nommés à l’issu d’un concours très sélectif (moins de 2% des chercheurs français sont affiliés à l’IUF) sur la base d’un projet pédagogique et de recherche.
Celui de Karim s’intitule « Identification des systèmes : Au-delà du traitement aveugle » et porte sur trois volets :
- Un volet recherche sur la thématique ‘identification des systèmes’ qui est une tâche fondamentale requise dans de nombreuses applications. Elle est dite aveugle si on a recours uniquement au signal observé et quelques informations sur la nature du système. A ce jour et malgré toutes les avancées faites, elle donne des résultats insatisfaisants dans de nombreux cas pratiques. L’objectif du projet est de changer de paradigme en passant à un traitement dit ‘informé’ en exploitant les développements récents sur les techniques d'apprentissage ainsi que les moyens de calculs de plus en plus élaborés. Le projet comprendra trois phases : (i) phase d'analyse théorique pour mesurer le besoin en information, (ii) phase de développement de méthodes d'identification 'informées' basées sur l'apprentissage, et (iii) phase applicative en biomédical et télécommunications.
- Un volet pédagogique qui consistera, en premier lieu, en la rédaction d’ouvrages scientifiques sur des sujets liés à l’identification des systèmes (plus précisément un ouvrage sur la séparation de sources et un autre sur les méthodes dites ‘sous-espace’). Il s’agira aussi de développer des cours spécialisés en ligne (MOOC) qui résumeraient l’expérience pédagogique et de recherche du candidat dans ce domaine.
- Un volet valorisation ou d’ouverture vers d’autres projets fédératifs, notamment des projets européens dit ‘ERC Advanced Grant’ qui permettraient d’aller vers des problématiques plus ardues concernant les systèmes non-linéaires.