Fils d'Ariane

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Soutenance de thèse de Robert MEBENGA M'ENAM

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courbe de restitution

Date -
Heure 14h30 - 17h00
Adresse

Salle des thèses / VISIOCONFERENCE - UFR Droit, Economie et Gestion
Rue de Blois - Campus Université
France

Contact
Ecole Doctorale Sciences de l'Homme et de la Société
Lien http://www.univ-orleans.fr/fr/univ/recherche/temps-forts/soutenances-de-theses-…

La présente thèse dont l’opportunité pourrait être bien saisie à travers les difficultés des pays de la CEMAC à soutenir de manière stable l’activité, propose une analyse de l’efficacité de la politique monétaire de la BEAC à partir d’une investigation mettant en selle le niveau de congruence de certains éléments essentiels à cette politique, avec les caractéristiques économiques des pays de la zone. Dans le premier chapitre, nous discutons de la pertinence de l’objectif d’inflation de la BEAC, et montrons à partir d’une courbe de Phillips hybride, puis à l’aide d’un modèle non linéaire à transition lisse, que l’objectif actuel de 3%, nettement inférieur à l’objectif empiriquement évalué à 4,53%, limite sa capacité à lisser la conjoncture. Dans le deuxième chapitre, nous poursuivons l’analyse en nous interrogeant sur la capacité des autorités à tirer parti du supplément d’efficacité qu’offrirait une cible proche de 4,53%. L’évaluation du mécanisme de transmission montre que la forte immunité du système bancaire aux chocs monétaires compromet significativement l’efficacité de la politique monétaire. Le relèvement de la cible d’inflation ne produirait donc les effets attendus qu’en présence d’un système bancaire moins résilient aux innovations de politique monétaire. Le troisième chapitre qui se situe dans le prolongement des deux premiers, est consacré à l’identification de la règle de politique monétaire la plus apte à stabiliser le système économique des pays de la CEMAC. L’investigation économétrique effectuée à l’aide d’un modèle dynamique avec anticipations rationnelles permet de conclure à la supériorité des règles de masse monétaire sur les règles de taux d’intérêt, et de légitimer l’ancrage monétaire de la BEAC, adopté à la faveur des réformes introduites à la fin des années 1980.