Fils d'Ariane

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De la gestion du patrimoine à l'ingénierie du patrimoine

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Adresse

Université d'Orléans
Rue de Blois
45000 Orléans
France

Lien https://manifcrjp.sciencesconf.org/resource/page/id/28

Direction scientifique
Sandie Lacroix-De Sousa et Matthieu Robineau

Comité scientifique
Jean Aulagnier, Sandie Lacroix-De Sousa, Benjamin Mathieu, Matthieu Robineau.  

Objectif
La gestion de patrimoine est née il y a une trentaine d’années sous l’impulsion des économistes, des financiers et des gestionnaires. Très rapidement, les juristes ont investi la matière en apportant leurs compétences, leurs expertises, leurs méthodes. Ils ont créé des diplômes dispensés dans les facultés de droit et ont multiplié les travaux scientifiques dans ce domaine. Le législateur et les régulateurs ont augmenté les prérequis et les exigences de compétence juridique pour exercer les différentes facettes de la profession de conseiller en gestion de patrimoine.
Plus récemment, l’expression « ingénierie du patrimoine » est apparue, aussi bien sur le marché de l’emploi que dans les intitulés de diplôme. L’ingénieur patrimonial y est présenté comme le professionnel qui conçoit, innove, conseille, réalise et dirige des projets de structuration, de valorisation, de transmission de patrimoines en mobilisant son expertise technique, juridique et fiscale, sans oublier ses compétences économiques et financières.
Ce glissement sémantique – de la gestion de patrimoine à l’ingénierie du patrimoine – interroge : est-il motivé par de simples préoccupations de marketing, de communication, de valorisation d’une profession ? Exprime-t-il plutôt une évolution profonde, substantielle de l’activité de conseiller en gestion de patrimoine ? Est-il encore le signe de l’avènement d’une discipline juridique à part entière, voire d’une méta-discipline, mobilisant droit civil, droit commercial, droit des sociétés, droit fiscal, droit international ?
C’est à ces questions que cette manifestation scientifique entend répondre en dressant un bilan prospectif des trente dernières années. Constitué des contributions d’une large équipe d’auteurs spécialistes de la matière, il interroge les outils, le contexte, les acteurs, les limites qui font aujourd’hui l’activité de celui que l’on appelle ingénieur patrimonial et esquisse, en tirant les leçons des évolutions survenues, celles qui pourraient advenir.