Fils d'Ariane

University : Main content

Titre de page

Soutenance de thèse de Hugo ORIOLA

Contenu de la page principale

Argent

Date -
Heure 14h00 - 16h00
Adresse

Salle des thèses - UFR Droit, Economie et Gestion
Rue de Blois - Campus Université
France

Contact
Ecole Doctorale Sciences de l'Homme et de la Société
Lien http://www.univ-orleans.fr/fr/univ/recherche/temps-forts/soutenances-de-theses-…

La présente thèse étudie les interactions politiques entre les gouvernements et les banquiers centraux. Pour ce faire, ce travail se base sur l’étude du concept de cycle politico-monétaire. Ce cycle est définit comme un phénomène opportuniste induit par l’action (volontaire ou non) de la banque centrale précédant une élection. Le chapitre introductif présente la littérature traitant du cycle opportuniste mais aussi partisan. Le premier chapitre traite de la question du cycle d’un point de vue globale via l’analyse d’un grand nombre de pays. Il permet d’apporter des preuves de l’existence du cycle dans un nombre non-négligeable de pays. Le second chapitre étudie la question au travers du développement d’un modèle théorique. Ce dernier démontre que la banque centrale a un impact involontaire sur la politique nationale en luttant contre l’inflation. En effet, en étant conservatrice, la banque centrale empêche le parti politique le plus conservateur de mobiliser ce conservatisme économique comme un argument électoral. Une application empirique basée sur le Royaume-Uni soutient la légitimité de ce résultat théorique. Enfin, le troisième chapitre poursuit notre réflexion sur le cycle politico-monétaire en développant le concept de pressrelated opportunistic political monetary cycle. Ce concept correspond à un cycle politico-monétaire opportuniste induit par la couverture médiatique des actions de la banque centrale. Au travers de données portant sur les journaux et les partis politiques allemands, ce chapitre apporte des preuves de l’existence du cycle politico-médiatique. De plus, nous suggérons que le dit cycle dépend grandement du parti politique, du type de scrutin et de la granularité des données mobilisées.