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Écrire la mobilité

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Représentations littéraires et artistiques. Sous la direction de Geneviève Guétemme et Sylvie Pomiès Maréchal

Couverture de l'ouvrage Ecrire la mobilité, illustrée par trois rectangle de ciel sur un arrière-fond blanc


L’écriture, prise au sens large, accorde une large place au mouvement et à l’errance en figurant aussi bien les anciennes mobilités que les migrations les plus récentes. Cette écriture à la fois visuelle et verbale présente des expériences autobiographiques, maritimes, journalistiques, poétiques etc. de la mobilité. Elle définit notamment les espaces traversés (la mer, le désert, l’Extrême-Orient), rappelle des guerres (l’exode de 1940, la guerre des Balkans ou celle du Vietnam) ou le quotidien urbain des exclus, migrants ou non. Mais cette écriture s’appuie sur un langage, lui aussi en mobilité, fondé sur une auctorialité portée par des décentrements (historiques, géographiques, culturels), des ouvertures intimes, familiales, des apprentissages linguistiques et une reconnaissance des différences autant nationales que sociales. Cette écriture montre enfin que la langue participe profondément à une recherche pour transposer le franchissement des frontières, la déterritorialisation et le sentiment d’appartenance. Elle révèle une langue nomade qui survole les territoires et met en avant la diversité, l’exploration et l’hybridation.

Ce recueil d’articles s’inscrit dans le champ fortement interdisciplinaire et interculturel des études des mobilités choisies ou forcées, géographiques, familiales, sociales, culturelles. Il permet de découvrir des formes d’écritures toujours en mouvement où la mobilité apparaît dans ce qu’elle a de plus vaste et de plus essentiel : comme une recherche sur le réel, le rêve et le vivre-ensemble dans un contexte de globalisation culturelle, ainsi que de renforcement des frontières.