Littératures francophones
Cet enseignement introduira à la littérature du monde écrite en langue française.
Le CM s’attachera à une présentation historique, aussi bien de l’ancienne francophonie culturelle européenne que de la diversité des littératures francophones des périodes coloniale et postcoloniale.
Un choix d’extraits de textes sera distribué en polycopiés.
Indications bibliographiques :
La francophonie aux XVIIIe-XIXe siècles : perspectives littéraires, historiques et culturelles, Elena Gretchanaia, Alexandre Stroev, Catherine Viollet (dir.), Bruxelles, P.I.E.-Peter Lang, 2012.
Michel Beniamino, La francophonie littéraire, L’Harmattan, 1999.
Jean Bessière & Jean-Marc Moura, Littératures postcoloniales et francophonie, Champion, 2001.
Dominique Combe, Les littératures francophones, PUF, 2010.
Le TD se concentrera sur la tradition francophone du néo-récit d’esclave.
Le « récit d’esclave » est à l’origine un genre littéraire fondé sur l’autobiographie d’esclaves (ou d’anciens esclaves) africains originaires des colonies britanniques, actif de la fin du XVIIIe siècle aux années 1920. Loin de disparaître, ce genre est à nouveau mis à profit par des auteur.e.s surtout américain.e.s (Toni Morrison, Edward P. Jones, Marie-Elena Jones, etc.) dès les années 1970-80 à travers le « néo-récit d’esclave », un récit de fiction ayant pour cadre historique l’esclavage. Ce cours examinera comment les écrivain.e.s francophones s’approprient et adaptent à leur tour cette tradition littéraire anglo-saxonne pour « penser » la situation postcoloniale et « constituer » le sujet postcolonial depuis une perspective esclavagiste propre au monde francophone contemporain (Antilles).
Textes au programme du TD (à lire avant le début du cours) :
Maryse Condé, Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem [1986], Gallimard, « Folio », 1998.
Patrick Chamoiseau, L’esclave vieil homme et le molosse [1997], Gallimard, « Folio », 1999.
Il faudra aussi regarder la réserve de cours mise à la disposition à la BU !