Pendant trois jours, plus de trente spécialistes sont rassemblé.e.s pour étudier les modalités d'appropriation des enjeux environnementaux par les forces politiques les plus diverses allant de l'écologie politique à l'extrême-droite, en France hexagonale, dans les outres-mers et dans plusieurs pays européens, des années 1960 à nos jours. Une table-ronde sera par ailleurs consacrée aux archives de l'écologie politique et des mouvements de protection de la nature en France et en Europe. Enfin, une exposition dédiée à l'écologisme entre 1974 et 1984 réalisée sous l'égide de la Fondation de l'Ecologie Politique sera accessible sur le lieu du colloque durant ces trois jours. Organisé dans le cadre du laboratoire Polen, ce colloque bénéficie du soutien de la SFHPo et de la Fondation de l'Ecologie Politique. Il se déroulera à l'hôtel Dupanloup du 24 au 26 avril. L'entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Date | - |
Heure | 13h30 - 16h30 |
Adresse | Centre Dupanloup |
Contact | |
Mercredi 24 avril
13h30-14h30
Accueil – Mots de bienvenue
14h30-16h00
Session 1. Nouvelles perspectives sur l’écologie politique en Europe
14h30-15h : Coline Perron (Université de Strasbourg) « Le Christliches Umweltseminar Rötha (CUR), un groupe écologiste indépendant d’Allemagne de l’Est (années 1980-2000) »
15h-15h30 : Olivier Hanse (Université de Lorraine) « La concurrence écologiste aux Grünen : une volonté de retour aux fondamentaux ? L’exemple des micropartis ÖDP et Ökolinx et des Klimalisten »
15h30-16h : Jonathan Piron (Etopia) « Ecolo en Belgique : un système d’action à l’épreuve (1990-2000) »
16h15-17h30
Table-ronde. Les archives des mouvements écologistes en Europe
Kevin Puisieux et Meixin Tambay, Fondation de l’Ecologie Politique (France)
Barbara Proença, Archives nationales (France)
Szymon Zareba et Jonathan Piron, Etopia (Belgique francophone)
Jeudi 25 avril
9h-10h30
Session 2. La résistible écologisation de la gauche de gouvernement
9h-9h30 : Christophe Batardy (ENS/PSL) « La bifurcation manquée des partis de gauche dans les années 1970 »
9h30-10h : Philippe Kernaleguen (UVSQ), Hugo Melchior (Université de Rennes 2) « Vincent Labeyrie : l’écologue, le marxiste et le militant communiste »
10h-10h30 : Noëlline Castagnez (Université d’Orléans) « L’écologisation du PS, d’Epinay à la social-écologie »
11h-12h00
Session 3. Ecologie et lutte des classes
11h-11h30 : Grégoire Le Quang (Institut Catholique de Paris) « Se mettre au vert : les conditions du passage de la lutte des classes à l’écologie en Italie, au tournant des années 1970-1980 »
11h30-12h : Marie Thirion (Université Grenoble Alpes) « De Marghera à Seveso : forces et limites de l’écologie ouvrière en Italie »
14h – 15h30
Session 4. L’écologie politique en France, les défis de l’institutionnalisation
14h-14h30 : Clément Dusong (Université de Paris-Est Créteil) « Le rôle de l’écologie politique et de la mobilisation citoyenne dans la politisation et l’écologisation du vélo durant les années 1970 »
14h30-15h : Sébastien Repaire (Institut François-Mitterrand) « Positionner les Verts, définir l’écologie, composer avec les acteurs. Sur la résurgence de l’écologie politique dans le débat public en France (1988-1997) »
15h-15h30 : Frédéric Sawicki (Université de Paris-1) « Les candidat.e.s écologistes aux élections législatives de 2022 : des candidats de gauche comme les autres ? »
16h00-17h30
Session 5. Les écologistes dans l’espace public
16h-16h30 : Gauthier Simon (Université de Bordeaux) « Inscrire le concept de « conversion écologique » dans l’histoire (récente) de l’analogie religieuse comme registre de (dé)légitimation de l’écologie politique »
16h30-17h : Jules Dile-Toustou (Université de Toulouse) « La mouvance écologiste à l’épreuve d’Internet : analyse comparative du déploiement de discours et de stratégies de communication d’organisations écologistes en ligne »
17h-17h30 : Michelle Lecolle (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, CLESTHIA) « Représentations, stigmatisation et dénigrement des écologistes et de l’écologie : une exploration à partir de la presse francophone »
Vendredi 26 avril
9h-10h30
Session 6. Les partis de gouvernement et l’écologie au crépuscule des Trente Glorieuses
9h-9h30 : Pierre Manenti (Ministère délégué aux Collectivités territoriales et à la ruralité) « La droite gaulliste et la question écologique (1958-1974) »
9h30-10h : Bryan Muller (Université Sorbonne Paris Nord) « ‘Le nucléaire ou la bougie’. Le gaullisme face l’écologie politique dans les années 1970 »
10h-10h30 : Mathieu Dubois (IEP de Rennes) « L’écologisation de « l’économie sociale de marché » en République fédérale d’Allemagne dans les années 1970 »
11h-12h
Session 7. Les droites à l’heure du changement climatique
11h-11h30 : Adrien Champroux (Université de Sorbonne-Université -SIRICE) « Hervé Juvin, le local avant le global : caution verte ou idéologue de l’écologie au sein du Rassemblement National »
11h30-12h : Basile Imbert (Université de Montpellier) « ‘LR, climat, même combat !’ – les tentatives d’écologisation de la droite française par ses jeunes acteurs (2019-2023) »
13h30-14h30
Session 8. Exploiter des ressources : perspectives écologiques et politiques
13h30-14h : Christine Demmer (CNRS. Centre Norbert Elias, Marseille (UMR8562) « Restructuration du secteur nickel néo-calédonien au prisme du nationalisme kanak »
14h-14h30 : Julien Marchesi (Université de Pau) « De l’usine au Parlement, ouvriers et riverains, militants et élus, des acteurs de la politisation des enjeux environnementaux de l’aménagement du bassin de Lacq (années 1950 – années 1960) »
14h45 – 16h15
Session 9. Les grands projets, entre politique et écologie
14h45-15h15 : Arthur Delacquis (Université de Paris-Sorbonne) « Serge Antoine (1927-2006), architecte de l’environnement – Ecologisation ou environnementalisation des politiques publiques ? »
15h15-15h45 : Anaël Marrec (Nantes Université) « Le PS et la centrale nucléaire de l’estuaire de la Loire : une histoire mouvementée (1974-1994) »
15h45-16h15 : Lionel Pabion (Université de Rennes 2) « Des candidatures vertes ? L’écologisation relative des projets d’organisation des Jeux Olympiques d’été en Europe depuis les années 2000 »
16h15-16h30
Mots de conclusion
Christophe Bonneuil (CNRS – CRH)