Fils d'Ariane

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Corps en mouvement, Bibliothèque Droit, Economie, Gestion

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Marcher, courir, danser… Dès l’Antiquité, les artistes ont cherché à imiter ces gestes simples que nous pratiquons chaque jour. Et quel défi pour eux, alors que la photographie et le cinéma n’existaient pas encore !

Cette exposition de reproductions de quelques-uns des danseurs, coureurs et cavaliers des collections du Louvre vous propose de découvrir le talent des artistes pour suggérer le corps en mouvement, de la Grèce antique au 19e siècle.

 

MARCHER, COURIR

Marcher : se déplacer et mettre un pied devant l’autre, le corps bien campé sur le sol, sinon gare à la chute !

Courir : se déplacer avec rapidité, en appui sur une jambe, puis sur une autre.

Voici deux mouvements de notre vie quotidienne qui semblent simples ; pourtant, selon les époques et les façons de penser, les artistes les ont représentés de manières différentes.

Les artistes égyptiens, mésopotamiens, grecs ont montré des hommes et des femmes dans l’attitude de la « marche apparente » sans souci de faire vrai. Les sculpteurs grecs de l’Antiquité ont rompu avec ces figures toutes raides. Suggérer la vitesse a été un exercice difficile. La course d’athlètes ou la « course amoureuse », qui met en scène des histoires d’amour souvent malheureuses entre les humains et les dieux, ont été des thèmes qui ont permis aux artistes de représenter un instant du mouvement comme si nous faisions un arrêt sur image avec notre caméra.

 

DANSER

Longtemps, les artistes ont pris le prétexte de l’allégorie ou de la mythologie pour figurer le corps dansant. La représentation de ces corps, animés par la grâce ou par l’extase, permet aux artistes de montrer leur science des drapés, leur maîtrise des volumes et de dépasser les règles.

Autour de 1900, la danse, art du mouvement, connaît une véritable révolution. Des danseurs et danseuses chorégraphes refusent les règles strictes du ballet classique. Ils inventent une nouvelle forme de danse dans laquelle le corps et les émotions des danseurs s’expriment en toute liberté. L’Américaine Isadora Duncan danse les pieds nus, vêtue d’une tunique rappelant les danseuses de la Grèce antique. Pointes et tutus sont oubliés. Nijinski, danseur et chorégraphe des ballets russes, crée de nouveaux gestes et mouvements aussi inspirés de l’art grec.

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