dernière mise à jour : 25/11/2025
Un semestre de mobilité correspond à 30 ECTS. Pour déterminer le nombre de cours à suivre, vous devez vous référer au nombre d’ECTS attribués à chaque enseignement de l’université d’accueil.
Les ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) permettent d’assurer la reconnaissance académique des enseignements suivis dans l’ensemble des pays européens.
Dans les pays européens (programme Erasmus+), le système ECTS est le même qu’en France. En revanche, pour les destinations hors Europe, les crédits fonctionnent différemment : vous devez consulter le guide des mobilités hors Europe afin de connaître l’équivalence entre les crédits locaux et les 30 ECTS requis.
Pendant votre mobilité d’étude, votre contrat pédagogique (choix des cours) doit totaliser 30 ECTS pour le semestre. Votre stage peut être intégré dans ce total.
La valeur en crédits dépend de votre année :
- En BUT 2, le stage représente 12 ECTS. (8-10 semaines)
- En BUT 3, le stage représente 18 ECTS. (12-16 semaines)
Si vous ne validez pas l’ensemble de vos enseignements à l’étranger et qu’il vous manque des crédits ECTS, vous devez en informer le Bureau des Relations Internationales ainsi que votre directeur d’étude. Nous vous indiquerons les modalités de rattrapage ou de compensation possibles pour compléter les crédits manquants, selon ce que votre département peut vous proposer. Sinon un redoublement pourra vous être proposé.
Si vous validez vos examens à l’étranger et donc votre semestre de mobilité, celui-ci est automatiquement reconnu et validé à l’IUT. Vous n’aurez aucun cours ni examen à rattraper, sauf en cas de non-validation de l’ensemble des ECTS prévus.
Oui. Le stage fait partie intégrante du programme national du BUT.
Vous devez donc valider vos périodes de stage pour obtenir votre diplôme. Sa durée varie selon votre département : entre 8 et 10 semaines en BUT 2 et entre 12 et 16 semaines en BUT 3.
Vous pouvez consulter la liste des enseignements directement sur les sites web des universités partenaires. Certaines universités transmettent toutefois leurs cours uniquement à la Direction des Relations Internationales (mobilités hors Europe) ou au Bureau des Relations Internationales (Erasmus+).
Si vous ne trouvez pas les informations en ligne, n’hésitez pas à nous contacter.
Les liens vers les sites des universités partenaires sont disponibles dans les guides de mobilité hors Europe et Erasmus+.
Les cours que vous sélectionnez à l’étranger doivent être globalement équivalents à ceux de votre formation à l’IUT d’Orléans. Pour cela, consultez les offres de cours des universités partenaires et réalisez une première présélection. Cette proposition devra ensuite être validée par votre directeur d’étude de BUT.
Les calendriers académiques des universités partenaires sont disponibles sur leurs sites web respectifs.
Les candidatures pour une mobilité d’étude sont évaluées sur plusieurs critères : la validation de vos semestres précédents, votre assiduité aux cours ainsi que votre motivation pour le projet de mobilité.
- Pour une mobilité d’étude en Europe (Erasmus+), les pièces à fournir sont un test ou une attestation de niveau de langue (si la langue d’enseignement n’est pas le français), une lettre de motivation expliquant votre projet de mobilité, un contrat pédagogique pour chacun de vos vœux (validé par le directeur d’étude), un curriculum vitae, ainsi que vos relevés notes de bac (pour les BUT1) et vos relevés de notes de BUT1 (pour les BUT2).
- Pour une mobilité d’étude hors Europe, les documents demandés sont une photo d’identité, un test de langue dans la langue d’enseignement (si elle n’est pas le français), une lettre de motivation expliquant votre projet de mobilité, un contrat pédagogique validé par le directeur d’étude pour chacun de vos vœux, votre passeport, un tableau récapitulatif de votre parcours scolaire et universitaire, vos relevés de notes du baccalauréat et des années universitaires antérieures (avec traduction en anglais si la destination n'est pas francophone), une lettre de recommandation de votre directeur d’étude et une lettre de recommandation d’un autre enseignant de votre formation.
Oui, et c’est même recommandé. Vous pouvez formuler jusqu’à 4 vœux pour une mobilité hors Europe et 4 vœux pour une mobilité en Europe.
Ces vœux sont cumulables ; toutefois, si vous êtes retenu pour une mobilité hors Europe, votre candidature pour une mobilité en Europe sera automatiquement annulée.
Oui ! Même si vous effectuez vos études à l’étranger, vous restez inscrit à l’Université d’Orléans. En tant qu’étudiant en échange, vous êtes administrativement rattaché à l’IUT et devez donc maintenir votre inscription.
Non. Sauf cas particuliers liés à certains accords spécifiques, vous êtes exempté des frais de scolarité dans l’université d’accueil. En revanche, vous devez continuer à régler les frais d’inscription à l’Université d’Orléans.
Le coût d’une mobilité dépend principalement de la destination et de la durée du séjour. Il est donc important de se renseigner sur le niveau de vie dans le pays d’accueil.
Pour les mobilités d’études, des estimations sont disponibles dans les guides de mobilité hors Europe et Erasmus+.
N’oubliez pas que des financements existent pour vous aider à couvrir une partie de ces dépenses.
Dans le cadre d’une mobilité d’études ou de stage à l’étranger, plusieurs aides financières peuvent vous être accordées : celles de la Région Centre-Val de Loire (Yeps), du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Aide à la Mobilité Internationale), ainsi que de la Commission européenne (via le programme Erasmus+).
Par ailleurs, si vous êtes boursier du CROUS, vous conservez votre bourse durant votre mobilité.
Pour connaître le détail des montants et les conditions d’attribution, référez-vous aux guides de financement.
Oui, afin de préparer au mieux votre projet et d’identifier les aides auxquelles vous pouvez prétendre (aménagements pédagogiques, soutien financier complémentaire, besoins matériels ou humains, ...), vous êtes invité à prendre contact avec le Bureau des Relations Internationales ainsi qu’avec la Passerelle Handicap.
Ces services pourront vous conseiller, évaluer vos besoins, vous accompagner dans vos démarches et vous orienter vers les dispositifs adaptés.
Certaines universités partenaires offrent des logements en résidence universitaire, mais les places peuvent être limitées. D’autres n’en proposent pas directement, mais mettent à disposition des alternatives ou des conseils adaptés au marché locatif local.
Vous pouvez également chercher un logement par vous-même, notamment en envisagent la colocation avec d’autres étudiants.
Pour les mobilités en Europe, il peut être utile de contacter les associations étudiantes locales (comme ESN), qui pourront vous donner des recommandations ou partager leur expérience pour faciliter votre recherche de logement.
Santé
Pour une mobilité en Europe, il est conseillé de demander la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM), qui permet une prise en charge partielle des soins médicaux dans votre pays d’accueil.
Pour une mobilité hors Europe, il est fortement recommandé de souscrire une assurance santé et hospitalisation internationale, car les frais médicaux peuvent être très élevés à l’étranger.
Visa
Pour les destinations hors Europe, des démarches administratives spécifiques sont souvent nécessaires, notamment l’obtention d’un visa. Vous recevrez généralement des informations de la part de votre université d’accueil, mais il est essentiel de vérifier les procédures exactes sur les sites officiels. Elles varient selon les pays.
Assurances
Assurez-vous que votre assurance internationale couvre bien : le rapatriement, la responsabilité civile ainsi que les frais médicaux importants. Une assurance logement peut également être utile, ainsi qu’une assurance annulation pour votre billet d’avion, parfois déjà incluse avec certaines cartes bancaires.
Banque
Renseigner auprès de votre banque pour vérifier si votre carte bancaire fonctionne à l’étranger, les frais éventuels liés aux retraits ou paiements ou encore les taux de change appliqués. De plus, certaines banques proposent également des cartes incluant des assurances spécifiques pour les voyages, souvent à tarif réduit pour les étudiants.
- Pour une mobilité en Europe, aucun test de langue payant n’est requis. En revanche, si vos cours sont dispensés en anglais, vous devrez demander une attestation de niveau à votre enseignant d’anglais, ou passer un test gratuit (proposé par l’Université ou via le site de l’Union européenne) dans la langue d’enseignement de l’université partenaire. Un niveau B1/B2 est attendu pour partir en mobilité d’étude.
- Pour une mobilité hors Europe, les universités d’accueil exigent souvent un test de langue officiel et payant. Vous pouvez consulter le guide des mobilités hors-Europe pour connaître précisément le niveau requis selon la destination.
Cela dépend des universités partenaires, mais beaucoup proposent des cours de langue dans la langue officielle du pays, parfois même crédités en ECTS. Si vous souhaitez renforcer votre niveau linguistique, ces cours constituent une excellente opportunité. Vous y rencontrerez souvent d’autres étudiants internationaux, ce qui facilite l’intégration.
En principe, oui. Toutefois, vous devrez obtenir l’accord de votre directeur d’étude, vérifier que cette prolongation est compatible avec le calendrier universitaire français (notamment en ce qui concerne le stage), puis formuler une demande auprès de l’université partenaire.