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Heure | 09h30 - 12h00 |
Adresse | Salle des thèses - UFR Droit, Economie et Gestion |
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Lien | https://www.univ-orleans.fr/fr/univ/recherche/agenda-actualites |
Cette thèse contribue à la littérature sur la transformation digitale des institutions publiques, en adoptant une perspective multidimensionnelle qui intègre la corruption, la gouvernance, la durabilité environnementale et les dynamiques politiques au sein des pays de l’UE et du G7. Le chapitre 1 examine comment les différentes dimensions de la digitalisation des services publics influencent la corruption dans les États membres de l’UE. En utilisant une approche de type Bayesian Model Averaging (BMA), l’analyse identifie les leviers numériques les plus robustes pour lutter contre la corruption. Le chapitre 2 s’intéresse à la sphère politique, en analysant les effets asymétriques de l’utilisation des réseaux sociaux par les partis populistes de gauche et de droite sur le soutien électoral, au sein des pays de l’UE. À l’aide de données de panel et d’une approche Probit ordonné, les résultats mettent en évidence des schémas de communication numérique distincts selon les idéologies. Dans le chapitre 3, un modèle théorique est développé pour montrer comment l’accès à l’information environnementale numérique façonne les préférences écologiques, selon les contextes socio-économiques et écologiques. Le chapitre 4 fait le lien entre enjeux environnementaux et de gouvernance en analysant la relation entre l’approvisionnement en énergie renouvelable et la corruption dans les 27 pays de l’UE, en soulignant le rôle des contextes institutionnels et économiques. Le chapitre 5 poursuit cette analyse en examinant dans quelle mesure la digitalisation dans les pays du G7 contribue à atténuer, ou au contraire à accentuer, la corruption dans le secteur des énergies renouvelables. Ensemble, ces chapitres illustrent les manières complexes et souvent contradictoires par lesquelles la transformation digitale remodèle la gouvernance moderne et la durabilité.