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Innovation et partenariats

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anticovid

Un anti Covid-19

brevet déposé par l’Institut de Chimie Organique et Analytique

Suite à un criblage de la Chimiothèque Nationale, et à une sélection in silico (collaboration avec le Dr S. F.  Sousa Univ. Porto), le Dr Vincent PARISSI, Directeur de recherche en Virologie moléculaire au laboratoire Microbiologie Fondamentale et Pathogénicité (MFP, Université de Bordeaux, UMR 5234) a identifié des hits  prometteurs contre l’infection au COVID-19 dont une famille a été conçue par l’équipe du Pr Sylvain Routier à l’Institut de Chimie Organique et Analytique (ICOA, Université d’Orléans, UMR 7311).

Cette série hétérocyclique s’est révélée modulable et active sur un ensemble des variants du COVID-19 dont le plus récent Omicron (collaboration avec les Dr O. Delelis, ENS Paris Saclay, S. Gallois-Montbrun, I. Cochin et L. Meertens, IUH St Louis), sans diminution d’efficacité, empêchant l’infection de cellules pulmonaires humaines à des concentrations faibles.

Une demande de dépôt de brevet a été effectuée en novembre 2021 et la SATT Aquitaine – dans le cadre de sa mission de porter l’innovation issue de la recherche publique – a validé en mai 2022 un investissement pour la maturation technico-économique du projet à hauteur de 464 000 € pour permettre l’optimisation des séries identifiées et la validation d’efficacité in vivo.


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La prise de risque de l’épargnant français

Le LÉO a conclu cet été une convention de partenariat avec la fintech Yomoni sous l’égide de l’Institut Louis Bachelier. L’objectif de celui-ci est de mener des travaux sur les thématiques des choix d’épargne et de portefeuille des particuliers.

Yomoni est une société de gestion de l’épargne créée en 2015 et leader français des robo-advisors. La fintech propose à ses clients une gestion entièrement digitalisée du process client, qui va  du conseil financier jusqu'à la signature électronique du mandat. Les épargnants remplissent un questionnaire détaillé sur la base duquel un algorithme de conseil leur propose une allocation de leur placements plus ou moins risquée.  La digitalisation complète de la relation, ainsi que le recours à des fonds indiciels permettent à la fintech d’offrir à ses clients des frais de gestion parmi les plus bas du marché. La société, forte d’une quarantaine d’employés, gère 500 millions d'euros d'actifs pour le compte de 34000 clients. Au niveau mondial, le marché des robo-advisors se développe rapidement, avec des encours sous gestion estimées à 1 000 milliards de dollars. Le nombre d'utilisateurs devrait dépasser les 400 millions d'ici 2024 (Statista, 2020). Les États-Unis, où sont apparus les premières fintechs (Wealthfront, Betterment, ...), constituent le premier marché du robo-advising. Le nombre de robo-advisors croît rapidement en Europe et en Asie, portés par la digitalisation croissante des services financiers.

Deux membres du LÉO, Béatrice Boulu-Reshef et Alexis Direr, ainsi que Sylvain Benoit de l’Université Paris Dauphine et Jérémy Dudek du CREST et de la Fintech Lab4Fin sont engagés dans une Initiative de Recherche (IdR) intitulé PREF (Prise de Risque de l’Épargnant Français) et financée par la fintech. Le sujet s’inscrit dans un contexte de participation accrue des épargnants aux marchés financiers, promue par le développement de l’épargne retraite, la présence d’incitations fiscales en faveur de l’épargne financière, et la baisse continue des taux d’intérêt. Cette ouverture de l’épargne des particuliers aux marchés financiers s'accompagne d'une responsabilisation accrue en matière de choix d'épargne et d'investissement, ce qui soulève des questions, comme la capacité des épargnants à comprendre les produits dans lesquels ils investissent, à correctement appréhender les risques, à diversifier leurs avoirs, à minimiser les frais, ou encore à tenir leurs positions en cas de chute des marchés. L’IdR, dont l’équipe vient d’être renforcée par le recrutement d’un doctorant, a pour mission de produire une recherche originale et de qualité sur l’ensemble de ces problématiques. Elle pourra s’appuyer sur une base détaillée de données clients mise à disposition par la fintech.