Soutenance de thèse avec Cotutelle Internationale de Nicolae-Bogdan IANC

La crise financière et économique de 2008 contraint les décideurs politiques à trouver des solutions pour y faire face. La seule façon de lutter contre la crise était la politique budgétaire. Dans le premier chapitre de notre thèse, nous soulignons l'importance de cette politique à un moment très particulier en Europe et nous mesurons les multiplicateurs budgétaires. Leur efficacité est différente en raison des déterminants de la politique fiscale. Nos résultats sont interprétés à la lumière des différents types de déterminants des multiplicateurs fiscaux. Les résultats suggèrent qu'à court terme, les candidats de l'UE affichent les valeurs les plus élevées de leurs multiplicateurs de dépenses alors que les membres de l'UE se caractérisent par des multiplicateurs de dépenses négatifs. Le chapitre 2 continue d'étudier la relation entre la politique fiscale et la production en Europe. Depuis le milieu des années 80, de nombreuses études soutiennent qu'une réduction de la volatilité de l'activité économique est visible. Nos travaux complètent les études existantes de deux manières. D'une part, notre objectif est d'étudier comment les politiques budgétaires anticycliques réduisent la volatilité de la production. Nous saisissons cet effet en considérant le ratio des recettes fiscales au PIB, comme une approximation de la charge fiscale. D'autre part, nous étudions le rôle des entrées d'IDE dans la stabilisation macroéconomique. Les résultats incitent les gouvernements à adopter des politiques budgétaires anticycliques afin de réduire la volatilité de la production et d'attirer les investissements étrangers pour atteindre cet objectif. La politique fiscale affecte la production, mais qu'est-ce qui a un impact sur la politique fiscale ? Le troisième chapitre montre que la culture a une incidence sur la fiscalité. Il y a une différence de plus de 10 fois dans les recettes fiscales directes en pourcentage du PIB entre plusieurs pays, ce qui s'explique par diverses raisons. Nous soutenons que la diversité culturelle a un rôle important à jouer pour le démontrer, à savoir que les recettes fiscales directes sont plus élevées dans les pays postmatérialistes. Les résultats obtenus ici affirment qu'il existe une relation positive entre les recettes fiscales et l'indice postmatérialiste à 12 éléments.